jeudi 26 février 2009

Expo au Jeu de Paume

Expo Photos au Jeu de Paume sans grand intérêt.
Beaucoup de monde pour pas grand chose de bien intéressant
Robert Frank, un regard étranger
Paris / Les Américains
du 20 janvier au 22 mars 2009

On doit à Robert Frank (photographe américain né en Suisse en 1924) d’avoir associé et fait dialoguer photographie et poésie, littérature et peinture, initiant un langage qui affirme sa subjectivité tout en intégrant l’héritage de la photographie documentaire.Il est l’auteur d’un livre mythique, Les Américains (publié en France en 1958), et d’une très importante production photographique et cinématographique. Au tout début des années 1950, alors qu’il était déjà installé à New York, il a réalisé des images de Paris avec un œil aiguisé par son éloignement.L’exposition propose un dialogue entre la sélection de photographies de Paris, choisies par Robert Frank et Ute Eskildsen (présentées au Museum Folkwang de Essen) et l’intégralité des photographies du livre Les Américains, prêtées pour l’occasion par la Maison Européenne de la Photographie (Paris).Au sein de l'exposition, seront présentés le premier film de Robert Frank, Pull My Daisy (1959) et son dernier film True Story (2004). La majeure partie de ses films sera également programmée à l'auditorium pendant toute la durée de l'exposition.
Mario García Torres : "Il aurait bien pu le promettre aussi"
Programmation Satellite,seconde édition proposée par María Inés Rodríguez
du 20 janvier au 22 mars 2009

Né au milieu des années 1970, l’artiste mexicain Mario García Torres revisite l’histoire de l’art conceptuel. De ce mouvement, qui affirme la primauté de l’idée sur la réalisation, il ne reste parfois que des esquisses ou des documents. Mario García Torres s’amuse à retrouver les origines de certaines pièces pour reposer la question de ce qu’est l’art et une certaine histoire où l’on croise aussi bien John Baldessari, Sol LeWitt que Robert Barry.Pour le Jeu de Paume, Mario García Torres a imaginé un projet intitulé "Il aurait bien pu le promettre aussi" qui occupe quatre espaces différents : le foyer, la mezzanine, la librairie et la publication. Ces interventions, liées entre elles, évoquent selon l’artiste l’histoire "un rien cryptique d’une personne qui travaille avec le cinéma, la photographie, et plus particulièrement le sous-titrage". Progressivement, il élabore une mythologie personnelle dont l’aspect le plus frappant réside dans la construction minutieuse de notes, de projets, de collections d’images, etc., qui jouent, dans une grande sobriété formelle, avec les registres du document et de la fiction.



Sophie Ristelhueber
du 20 janvier au 22 mars 2009

Sophie Ristelhueber (née en 1949) vit à Paris, où, avant de se consacrer à la photographie, elle a fait des études littéraires et a travaillé dans la presse et l'édition.Depuis plus de vingt ans, elle poursuit une réflexion sur le territoire et son histoire, au travers d’une approche singulière des ruines et des traces laissées par l’homme dans des lieux dévastés par la guerre. Loin du photoreportage classique elle s’attache à la mise à nu des faits et à l’empreinte de l’histoire, dans les corps et dans les paysages, en rendant visibles plaies et cicatrices, véritables mémoires des traumatismes.Dans cette première grande exposition de l’artiste en France, le Jeu de Paume présente, entre autres séries, "Beyrouth", "Vulaines", "Fait", "Eleven Blowups"..., ainsi que deux films inédits dont l'un spécialement conçu pour la circonstance.