jeudi 30 octobre 2008
Obséques de Monsieur Daniel CHEVALIER
dimanche 26 octobre 2008
Bon et Heureux Anniversaire Didier
samedi 25 octobre 2008
Drôle d' anniversaire
*L'orchiectomie ou orchidectomie est l'amputation chirurgicale d'un ou des deux testicules.
Cette ablation peut être médicalement requise à des fins thérapeutiques.
mardi 21 octobre 2008
lundi 20 octobre 2008
Soeur Emmanuelle allait avoir 100 ans
Soeur Emmanuelle, de son vrai nom Madeleine Cinquin, s'est éteinte "dans son sommeil" dans la nuit de dimanche à lundi à l'âge de 99 ans dans la maison de retraite de Callian (Var) où elle vivait depuis 1993, a indiqué à l'AFP une responsable de l'association.
"Fatiguée", mais ne souffrant "d'aucune maladie particulière" selon la même source, Soeur Emmanuelle, connue pour son franc-parler, sa silhouette humble et son visage malicieux qui hantaient les plateaux de télévision et les bureaux des puissants, allait célébrer son centième anniversaire le 16 novembre.
"Conformément à sa volonté, ses obsèques auront lieu dans la plus stricte intimité. Une messe à sa mémoire sera célébrée prochainement à Paris", selon le communiqué d'Asmae-Association Soeur Emmanuelle.
Soeur Emmanuelle, qui avait partagé pendant plus de 20 ans la vie des chiffonniers du Caire, a mené une lutte acharnée contre la pauvreté avec une vitalité qui lui a valu une popularité durable.
Mais à 23 ans, le 10 mai 1931, la jeune bourgeoise, de mère chrétienne et de père juif, avait renoncé à une vie confortable et prononcé ses voeux de religieuse dans la congrégation Notre-Dame de Sion, privilégiant les liens avec l'enseignement et le judaïsme.
Sous le nom d'Emmanuelle (Dieu est avec nous), elle avait enseigné en Turquie, puis en Tunisie avant de partir pour l'Egypte. Dans ce dernier pays pour lequel elle a un véritable coup de foudre, à 62 ans, elle obtient enfin le feu vert de sa congrégation pour vivre parmi les plus pauvres, les chiffonniers du Caire.
Rappelée par sa congrégation en 1993, à l'âge de 85 ans, alors qu'elle souhaitait finir sa vie en Egypte, Soeur Emmanuelle a passé ses dernières années dans le Var.
Elle se déplaçait désormais en fauteuil roulant mais avait continué à donner de la voix pour défendre l'aide aux pays pauvres, les SDF et les jeunes générations.
"Durant toute sa vie, elle a puisé son inlassable énergie dans sa foi en Dieu et comme elle l'affirmait aussi, dans sa foi en l'Homme", commente son association.
"Jusqu'au bout et malgré son âge, Soeur Emmanuelle est demeurée un souffle vivant pour tous ceux qui poursuivent et développent ses actions", poursuit-elle.
"Sa disparition laisse un vide immense dans nos coeurs", assure Asmae, "mais la force de son message continuera de nous aider à être fidèle à sa devise: +Vivre c'est agir, Yalla!+".
Dans un dernier livre d'entretiens intitulé "J'ai cent ans et je voudrais vous dire" (avec Jacques Duquesne et Annabelle Cayrol, éditions Plon) et publié en août 2008, la religieuse parlait de la mort sans tabou. A la fin de l'ouvrage, dans un petit texte de sa main elle affirmait : "j'ai eu une vie heureuse, celle que je voulais".
"Je suis en paix, j'attends paisiblement la mort, sans m'ennuyer", ajoutait-elle, exprimant pourtant "un regret, une souffrance: tous les drames du monde".
"Sans partage, sans solidarité, on ne peut faire progresser l'humanité", insistait Soeur Emmanuelle. "Il faut donc s'acharner".
dimanche 19 octobre 2008
Déjeuner MLKF
samedi 18 octobre 2008
Ingres au Musée de la vie romantique
Les dessins d'Ingres à la Vie romantique
Du 16 septembre au 4 janvier au musée de la Vie romantique (9e), une promenade unique dans les coulisses de la création du meilleur dessinateur de son temps, Jean-Auguste-Dominique Ingres (1780-1867): l'expo réunit une centaine de dessins préparatoires, choisis par Catherine Lépront dans les réserves du musée Ingres à Montauban.
Romancière, nouvelliste, essayiste, dramaturge, auteur d’une trentaine d’ouvrages, Catherine Lépront a tracé ici un cheminement très personnel, guidée par une fascination pour la gestuelle particulière du peintre, son goût pour les extravagances en exprimant sa profonde admiration en particulier pour les études du Martyre de saint Symphorien (Autun, cathédrale Saint-Lazare, 1824).«Des premières idées aux ultimes décisions, des compositions d’ensemble aux infimes détails inlassablement repris, il y a là toutes les étapes du processus de création d’une oeuvre, explique Madame Lépront. Mais aussi les traces que laisse Ingres du cheminement de sa pensée, de ses errances, de ses indécisions, devant les innombrables virtualités qu’offre la surface à peindre. Plus l’idée se précise plus le dessin est épuré. Le corps semble perdre de sa matière, littéralement se désincarner pour qu’il n’en subsiste que son contour essentiel, sa forme stricte. Comme si Ingres avait procédé par gommages successifs de données superflues.»
Dans ses élongations ou ses disproportions, le peintre reflète l’inquiétude et la folie tourmentée des Romantiques. Ingres en effet, n’hésite pas à bousculer les lois de l’anatomie comme les règles de la perspective, pour parvenir à une liberté et une modernité intemporelle.
«Enfance, maturité, vieillesse, ce sont tous les âges de la vie qui sont représentés, conclut Catherine Lépront. Mais également toutes les émotions, les humeurs du romantisme et c’est bien d’une rêverie sur l’humanité qu’il s’agit, en même temps que d’une rêverie sur l’art – antique, classique et déjà moderne.»
Sincéres condoléances
Picasso et ses maitres
Annoncée comme l’évènement de l’année, l’exposition "Picasso et les maîtres" a ouvert ses portes au public dans les galeries nationales du Grand Palais à Paris mais aussi au Musée du Louvre autour des "Femmes d’Alger" de Delacroix et au Musée d’Orsay autour des variations du "Déjeuner sur l’herbe" de Manet.
210 oeuvres réalisées du XVIè siècle à 1971, sont réunies au Grand-Palais, et retracent pour la toute première fois, les liens complexes, passionnels, fusionnels mais aussi distanciés, que Pablo Picasso a entretenus avec les grand maîtres de la peinture occidentale.
Des chefs-d’oeuvres du MoMA, Museum of Modern Art de New York, du Prado de Madrid, mais aussi de la National Gallery de Londres ou de la Gemälde Galerie de Berlin ont quitté leurs cimaises pour l’occasion.
Un dialogue permanent. L’exposition Picasso et les maîtres au Grand Palais illustre le dialogue permanent que Picasso (1881-1973) a entretenu avec toute la grande tradition de la peinture occidentale : depuis sa première grande composition à sujet allégorique, Derniers Moments (1896), jusqu’aux dernières toiles d’après Vélasquez, Titien et Rembrandt, où règnent sous les masques de mousquetaires, musiciens et matadors, le motif récurrent de l’autoportrait. La période des « variations » d’après Delacroix, Vélasquez ou Manet (1950-1962), forme l’épisode le plus connu et le plus aisément lisible de ce dialogue qui anima toute l’œuvre du peintre espagnol.
Une collection de chefs-d’œuvre rarement réunis. L’exposition présente dans un parcours croisant approches thématique et chronologique, les toiles de Picasso confrontées à celles des grands peintres qui l’ont inspiré : Le Greco, Vélasquez, Goya, Zurbarán, Ribera, Melendez, Poussin, Le Nain, Dubois, Chardin, David, Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Lautrec, Degas, Puvis de Chavannes, Cézanne, Renoir, Gauguin, Douanier Rousseau, Titien, Cranach, Rembrandt, Van Gogh… Au total, ce sont 210 œuvres y ont été rassemblées, issues des collections les plus prestigieuses, publiques et privées, nationales et internationales.
Trois lieux pour un seul homme. Pour la première le Grand Palais, le musée du Louvre et le musée d'Orsay s'associent pour confronter Picasso à ceux qui l'ont inspiré. En parallèle de la grande exposition Picasso et les maîtres qui se tient aux Galeries nationales du Grand Palais, le musée du Louvre présente une vingtaine des variations picturales et graphiques réalisées par Picasso en 1954-1955 d’après le chef-d’oeuvre de Delacroix, Femmes d’Alger dans leur appartement (1834). De son côté, le musée d’Orsay propose les variations d’après le Déjeuner sur l’herbe de Manet.
Un génie à bonne école. Pablo Picasso (1881-1973) se forme très tôt aux règles de la grande tradition auprès de son père, José Ruiz-Blasco, professeur à l’Ecole des Beaux Arts et directeur du musée de Málaga, comme durant son cursus à l’Ecole des Beaux-Arts de la Corùna, à la Lonja (Barcelone), puis à l’Académie San Fernando (Madrid). Dessins d’après l’Antique, statuaire et architectonique, copies de toiles des grands maîtres espagnols, étude de l’histoire de l’art européen ont formé le quotidien de son apprentissage.
dimanche 12 octobre 2008
Claire Jérome Joël en week end à Paris
jeudi 9 octobre 2008
Les Mots de Sénéque
mercredi 8 octobre 2008
Bon et Heureux Anniversaire
mardi 7 octobre 2008
jeudi 2 octobre 2008
Le Louvre expo Mantegna
Mantegna
Riche d’un ensemble remarquable de tableaux de Mantegna, de loin le plus important hors d’Italie, que viendront compléter des prêts exceptionnels, le musée du Louvre consacre, pour la première fois en France, une rétrospective majeure à cette figure éminente de la Renaissance en Italie du nord.
L’exposition s’attache à montrer, à travers des œuvres de techniques très diverses, les étapes principales de la carrière de cet artiste, menée entre Padoue, Vérone et Mantoue durant la seconde moitié du XVème siècle, son influence sur ses contemporains et la diffusion précoce de son art dans toute l’Europe.
La passion du détail
Pour apprécier l'œuvre de Mantegna, il faut s'approcher, dépasser le trop-plein de sens, les multiples énigmes iconographiques destinées aux seuls exégètes baignant dans la culture humaniste de l'époque, comme dans ces toiles sur le thème des Vices et des Vertus, destinées au studiolo d'Isabelle d'Este à Mantoue (reconstitué dans l'exposition), où apparaissent des femmes-troncs et des angelots à tête de chouette.
Si les grands ensembles ne sont pas visibles (notamment les Triomphes de César, conservés au palais de Hampton Court, en Angleterre, depuis près de cinq siècles, ou les fresques de La Chambre des Époux à Mantoue, dont on n'a ici que de succinctes évocations), on peut découvrir d'abord ces détails étranges, peints avec une dextérité de miniaturiste : les rochers sinisants des paysages aux couleurs acidulées de l'apocalyptique Jardin des Oliviers ; les délires anatomiques d'un Combat de dieux marins proche de la BD de science-fiction ; la peau comme un cuir craquelé des portraits, notamment ceux, étonnamment vivants, des soudards romains, coupés à mi-corps dans le monumental et statufié Saint Sébastien du Louvre ; ou encore la bucolique et surréaliste tonnelle gorgée de fruits sous laquelle est rassemblée une « sainte conversation » dans la Madone de la Victoire.
De la passion du détail découle la vérité du sentiment. L'art de Mantegna, au premier abord sec, s'est humanisé au contact de son beau-frère Giovanni Bellini, comme en témoignent des Vierges à l'Enfant d'une grande tendresse, ou la complexité du regard du Christ dans le Ecce Homo du musée Jacquemart-André, tenaillé entre désespoir et fatalité. Loin des effusions démonstratives de la peinture baroque, les œuvres d'Andrea Mantegna gardent la sobriété du sentiment vrai. Et la contemplation de quelques quatre-vingts de ses œuvres rassemblées au Louvre restera pour le spectateur une expérience unique.